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Jammeh (à gauche) et Barrow ( à droite) Photo Senepeople |
La crise post-électorale en Gambie n'est pas prête de connaître son épilogue. En effet, le président sortant Yahya Jammeh continue de s'accrocher au pouvoir malgré sa défaite aux élections du 1er Décembre 2016 face à son rival et opposant Adama Barrow.
Le président, qui a fait 22 ans à la tête du pays, avait dans un premier temps accepté sa défaite avant de revenir sur sa décision le 9 Décembre. Ne s'en limitant pas à cela, il avait déposé un recours à la Cour Suprême Gambienne son verdict sera connu le 10 Janvier.
Une telle situation a fini d'installer la Gambie dans une instabilité politique faisant réagir toute la communauté internationale.
C'est ainsi qu'une délégation de présidents ouest-africains avait entamé une médiation avec le président Jammeh en se rendant en Gambie, mais c'était sans succès. Il y a aussi la CEDEAO( Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ) et l'ONU ( l'Organisation des Nations Unies ) qui sont intervenues dans la résolution de la crise, sans oublier les appels au calme de nombreux autres pays africains comme européens et même américains.
Cependant, la situation n'est toujours pas des meilleurs si l'on sait que, depuis le 1er Janvier 2017, 2 à 3 radios privées ont été fermées par les autorités gambiennes. Il y a aussi des sources qui font écho de recrutement de mercenaires ( Sierra-Léonais et Libériens ) mais aussi d'armement des rebelles de la Casamance. Ce qui n'est pas de bonne augure dans la crise gambienne alors que la cérémonie d'investiture du président élu Adama Barrow est prévue le 19 Janvier 2017.
Mais l'espoir est permis puisqu'une nouvelle médiation devrait être entamée par le président mauritanien.
La CEDEAO a aussi fait connaître par la voix d'une de ses émissaires en l’occurrence Mme Ellen Johnson Sirleaf que le recours aux armes n'est plus d'actualité. Selon elle, les différents membres de la dite instance ont choisi de "préserver le climat pacifique qui règne dans cette région d'Afrique"
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