dimanche 2 avril 2017

Trop de sang sur nos routes!

Collision entre des véhicules à Dakar
Crédit photo: samaview.com


                   
    Au Sénégal, il ne se passe plus un jour sans qu'on entende parler d'accidents de route. Ceux-ci font un nombre incroyable de morts et de blessés, et la situation ne cesse d'empirer. Si certains imputent la faute aux conducteurs, d'autres parlent de l'état des voitures. Une situation qui a fini de mettre les citoyens sénégalais dans la psychose.

Emprunter une voiture pour aller travailler, partir à l'école ou faire ses courses peut paraître anodin. Mais cela peut aussi être difficile voire même compliqué pour certains. Pour cause, les nombreux cas d'accidents de la route notés dans le pays ont fini d'installer la peur chez les sénégalais.
En écoutant la radio,en regardant la télé sans oublier les journaux et réseaux sociaux, on tombe souvent sur des informations relatant des cas d'accidents de circulation que ça soit à Dakar ou à l’intérieur du pays. Et souvent ces accidents se terminent par la perte de vies humaines.Si dans la capitale sénégalaise les choses paraissent moins compliquées puisque les secours parviennent plus facilement sur les lieux, dans les autres régions ça l'est moins. Ne dispensant pas de structures sanitaires assez outillées, et les secours souvent en nombre insuffisant les accidents sont meurtriers dans ces types de situation.

https://www.senenews.com/2017/03/04/accident-sur-la-route-de-porokhane-14-morts-et-plusieurs-blesses-denombres_182615.html

Toutefois, la violence de ces chocs ainsi que leur récurrence nous pousse à nous interroger sur les causes réelles.Pourquoi, il y a autant d'accidents de route au Sénégal?
Les responsabilités sont partagées entre les conducteurs en 1er, l'Etat en 2nd et enfin les passagers,usagers.
Quand vous sortez dans les rues de Dakar, l'état des voitures que vous rencontrez vous choque. Les transports en commun tels les cars-rapides et les Ndiaga Ndiaye, qui sont les principaux moyens de transport sont pour la plupart vieux plus de 10 à 15ans voir même plus. Ce qui constitue un réel problème.
A cela s'ajoute, l'indiscipline des sénégalais et des chauffeurs en particulier. Un chauffeur au volant téléphone
collé à l'oreille,il n'est pas rare d'en trouver. Des chauffeurs qui se disputent le passage, qui s'insultent jusqu'à en venir aux mains on en voit tous les jours. Mais c'est pire sur les routes à l'intérieur du pays où particuliers, camions, bus et transports en commun entrent souvent en collision, ce qui montre l'indiscipline galopante qui règne sur nos routes. Cela au grand malheur des usagers.



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En 2015, les chiffres parlaient de 24 000 victimes dont 400 morts ( selon les Sapeurs), en 2016 ils étaient


En 2015, les chiffres parlaient de 24 000 victimes dont 400 morts ( selon les Sapeurs), en 2016 ils étaient de 600 décès sur l'ensemble du territoire sénégalais. Un chiffre qui ne cesse d'accroître. Selon le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement chaque année au Sénégal " nous perdons 500 personnes sur nos routes. Le coût économique des accidents est de 1% sur le PIB soit 77 milliards de Fcfa par an"( Source SeneNews du 23 Mai 2016). 
Pour parer à la situation et mettre un terme à ces " meurtres gratuits", l'Etat sénégalais a décidé de servir avec la mise sur pied du permis à points, la limitation des détenteurs de permis et leur catégorisation par poids de leurs véhicules.

https://twitter.com/Senenews/status/811907574731837440

Une mesure qui est à saluer et qui vient à son heure afin que les citoyens retrouvent la quiétude en prenant les voitures. En attendant que cela se fasse, redoublons de vigilance en empruntant la voie publique mais aussi en conduisant. Car la vie n'a pas de prix. 
AYONS LES BONS REFLEXES!

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