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Guide d'utilisation des réseaux sociaux |
L'IPAO ( Institut Panos Afrique de l'Ouest ) a organisé une conférence sur l'utilisation des réseaux sociaux ce Mercredi 30 Novembre 2016 à l'Auditorium de la Place du Souvenir.
Le thème était "Appropriation des médias sociaux par les organisations de la société civile".
Au cours de cette conférence, il y a eu d'abord M. Libasse Hann, chargé de projet dans l'institution, qui pris la parole pour nous faire l'historique du PANOS ainsi que leur domaine de travail et des pays dans lesquels ils interviennent. Sans oublier de mentionner que l'organisation travaille avec les médias sociaux.
Car en plus des médias traditionnels, les médias sociaux leur permettent d'avoir des informations sur divers domaines même s'il a souligné que ces médias ne cherchaient pas à concurrencer les premiers nommés c'est à dire la radio, la télévision et la presse écrite.
La PANOS a fait des recherches dans différents pays africains ( 7 très exactement ) pour voir le rôle, l'importance de l'utilisation de ces nouveaux médias dans ces pays.
La 2e intervenante était Mme Soukeyna Tall, représentante du GEEP au Sénégal. Le GEEP étant un organisme non gouvernemental qui existe depuis 1989. Ils interviennent dans l'éducation des jeunes, les adolescents. Le GEEP et le PANOS ont travaillé ensemble pour briser le silence sur l'excision. Ils ont ainsi réussi à recueillir le témoignage de jeunes filles excisées à visage découvert.
Panel 1: Médias sociaux et changement social
L'exposant était Hyppolite Dossou Yovo, chargé de projets radio à Panos Afrique de l'Ouest. Dans leurs recherches, ils ont analysé les hashtags utilisés par des Organisations de société civile (OSC) pour se faire entendre.
En Côte -d'Ivoire, celles-ci ont pu venir en aide via des hashtags des personnes démunies, ainsi qu'à des prisonniers.
Au Bénin, c'était l'opération "Mercredi Rouge".
Au Ghana et au Nigeria, Bring Back our Girls en soutien aux jeunes filles enlevées par Boko Haram.
Au Sierra- Léone, le hashtag 50/50 a permis aux femmes de se faire entendre via les réseaux sociaux car n'ayant pas un accès direct aux médias traditionnels.
Au Burkina-Faso, le départ de Blaise Compaoré du pouvoir suite à un putsch en Septembre 2015 a été appris par de nombreuses personnes à travers les réseaux sociaux. Plus de 40% des personnes interrogées disent l'avoir appris par Facebook, puis Twitter puis les autres sources.
La campagne s'est poursuivie jusqu'en Guinée.
Panel 2: Contraintes, Difficultés et Menaces auxquelles s'exposent les organisations de la société civile dans l'utilisation au quotidien des médias sociaux pour communiquer
Dans cette 2e partie du débat, on a eu 2 exposants: Micheline Lawson et Mountaga Cissé.
Lors de son exposé, Mme Lawson, blogueuse et chef d'une agence de communication, a d'abord parlé de l'utilisation d'internet au Sénégal. Grâce à leurs statistiques, il est ressorti que le Sénégal était vu comme un champion sahélien. Près de 7,260 000 millions de personnes utiliseraient l'internet au Sénégal, le pays est au 65e rang mondial du classement de Reporters Sans Frontières.
Parmi les réseaux sociaux les plus utilisés dans le pays, c'est Facebook qui arrive en tête, suivi de Twitter.
Quant au second exposant à savoir M. Mountaga Cissé, journaliste et blogueur, il est revenu sur la protection ses données en ligne.
Pour s'y faire, il a eu à dégager plusieurs pistes.
Parmi celles-ci, il y a la veille technologique qui consiste à utiliser des moyens pour éviter les virus. Puis, la sensibilisation sur l'endroit même où sont stockées nos données, ainsi que la mise en place d'une politique de sécurité c'est-à-dire ne pas toujours garder le même mot de passe d'un site à un autre.
Pour terminer, il est revenu sur la législation mais aussi ce qu'il faut faire si son compte est piraté.
L'événement riche en enseignement nous a permis de voir l'impact qu'avaient ces nouveaux médias dans nos vies. Mais aussi, leur rôle plus qu'important dans l'émission et la réception de l'information.
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