mardi 6 mars 2018

Encore un Sénégalais tué.


Crédit photo: Senego, Sur la photo le sénégalais tué

















Des personnes qui se font assassiner cruellement, on en entend tous les jours et cela partout dans le monde. Mais c'est à se demander si le sort n'est pas jeté sur les émigrés sénégalais. Ces derniers se font tuer comme des mouches tous les ans. Et comme toujours, les autorités ne réagissent jamais à temps.

Afrique, Europe, Amérique, Asie, Océanie, autant de continents que de pays où sont installés les Sénégalais. Éparpillés un peu partout dans le monde, ils sont à la recherche d'un lendemain meilleur laissant quelques fois parents, époux et enfants dans leur pays d'origine. Mais quand émigrer se solde par la mort,il y a l'espoir de toute une famille qu s'amenuise. Et le contexte actuel qui prévaut dans le monde est celui de l'insécurité.    Une violence qui se manifeste par l'assassinat de simples citoyens. Et c'est à se demander si tuer des étrangers n'est pas à la mode en ces temps qui courent. Et les Sénégalais expatriés ne sont pas épargnés par ces crimes odieux. Le dernier en date est celui de Idy Diéne, un père de famille âgé de 54 ans, tué à Florence, en Italie ce Lundi 5 Mars 2018. Des faits qui se répètent tous les ans installant la consternation et la panique chez de nombreux concitoyens vivant dans des pays étrangers. Ce qui est encore plus dommage c'est la cause même de ce meurtre. En effet, les médias italiens se sont emparés de l'affaire pour parler d'une tentative de suicide de l'auteur qui n'est autre qu'un italien qualifié de "raciste". Un homme qui en sortant de chez lui avait décidé de se suicider avant de changer de décision au dernier moment.
De multiples questions surviennent lorsque ces types de situation arrivent.
Pourquoi il a tiré sur le Sénégalais? N'y avait-il pas d'autres passants sur le pont? Avait-il réellement la volonté de se suicider? Sera-t-il jugé et condamné à la hauteur de son acte? Les autres sénégalais sont-ils réellement en sécurité? Que devient la famille de la victime?
Des interrogations auxquelles il sera difficile d'avoir des réponses puisque d'autres cas similaires se sont déjà présentées. Cette froide exécution vient allonger la longue liste des compatriotes tués. En 2016, devant les parlementaires le Ministre des Affaires étrangères, d'alors, Mankeur Ndiaye annonçait que 66 sénégalais avaient été assassinés. Accident, arme à feu, chute mortelle, bavure policière, agression , sont les causes évoquées dans quelques rares cas. Ces chiffres qui ne cessent d'augmenter au fil des années montrent la gravité de la situation. Plus encore, il arrive très peu de fois où des officiels se prononcent sur ces chiffres.

https://www.sunuker.com/morts-assassines-a-letranger-le-reve-brise-de-ces-senegalais/

Malgré tout, l'Etat essaie tant bien que mal de jouer son rôle de protecteur à l'endroit de ces émigrés. Mais il reste des pas à faire. A commencer par une plus grande volonté de mobilisation et d'implication de nos autorités. Car il est inadmissible que ce type d'actes continuent à se répéter aussi fréquemment et la seule que font nos autorités c'est sortir des communiqués. Des communiqués qui sortent des jours voire une semaine après les faits. Autre chose c'est que les hommes qui dirigent le ministère des affaires étrangères ainsi que la direction des sénégalais de l'extérieur doivent montrer plus de fermeté dans leurs discours. Car s'ils échouent, ce sont les autres sénégalais de l'étranger qui vont prendre leur propre sécurité à bras le corps. Ce qui se manifeste souvent par des marches silencieuses ou des regroupent devant les ambassades.
Et les autorités ont le devoir de ne pas faillir à leur mission qui est de garantir l'intégrité des personnes et des biens des Sénégalais, sans oublier les émigrés sénégalais et sénégalaises.








mercredi 3 janvier 2018

Procés de Khalifa Sall, le renvoi de trop.

       
Khalifa Sall, maire de Dakar
Crédit photo: Sénégal7
  

     L'attente est de plus en plus longue dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Khalifa Sall. Alors que tous s'attendaient, aujourd'hui, à ce que les débats s'ouvrent et que le procès commence enfin, il a été encore renvoyé jusqu'au 23 Janvier 2018.



 Et de 2! Voilà maintenant 2 fois que le procès du maire de Dakar est renvoyé, et cela de façon successive. Une situation qui continue de tenir en haleine tout le Sénégal et qui il faut le dire n'arrange aucunement les deux parties.

A commencer par le pouvoir judiciaire accusé d'être manipulé par le gouvernement, accusations faites par les partisans du maire de Dakar. Il serait donc mieux pour ces hommes chargés de juger, ces accusés d'escroquerie, d'élucider les citoyens sur cette affaire qui n'aura que trop durer. Mais aussi ce serait pour eux, un moyen de retrouver cette image d'hommes libres et donc de juges indépendants.




De l'autre côté, il y a le ou plutôt les accusés qui sont au nombre de 7. Tous accusés d'escroquerie portant sur 1 milliard 800 millions de Franc CFA cela dans l'affaire de la Caisse d'avance de la Mairie de Dakar. Là aussi, les Sénégalais ont besoin de savoir qui dit vrai et qui faux. Car quoi qu'on puisse dire Khalifa Sall et ses 6 coaccusés ont toujours nié ces accusions portées sur eux, et continuent encore de le faire.

http://xalimasn.com/khalifa-sall-et-cie-face-au-doyen-des-juges-les-minutes-de-laudition/

Et pour toutes ces raisons évoquées , ce procès devait bel et bien se tenir aujourd'hui Mercredi 3 Janvier 2018 pour qu'enfin qu'on sache QUI A FAIT QUOI? 
Mais voilà qu'à la surprise générale, le procès a encore été reporté jusqu'au 23 Janvier prochain par le juge Malick Lamotte, un homme habitué aux gros dossiers. Alors que son prédécesseur le juge Maguette Diop devient son assesseur.

Khalifa Sall n'est pas prêt de recouvrer la liberté encore moins de retrouver son bureau à la Mairie de Dakar. Puis qu'après son expulsion du parti socialiste, lui et 62 autres,  le 30 Janvier 2017 sur décision du bureau politique il va devoir encore faire face à une autre affaire. C'est le renvoi de son procès au 23 Janvier 2018.