dimanche 30 juillet 2017

UCAD: Temple de la débrouillardise.

Pavillon A du campus social

    Une Université, c'est un temple du savoir. Mais à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar c'est la débrouillardise qui reste de mise. 
Pour pouvoir vivre et étudier normalement au campus social, les étudiants se débrouillent pour se loger, se nourrir et même pour avoir de la place dans les amphithéâtres. 

La cause à tous ces problèmes c'est le surnombre d'étudiants orientés tous les ans à l'Université de Dakar. Au campus social, les étudiants en quête de logement sont bien plus nombreux que les chambres disponibles. Une situation qui empire d'année en année.

Le gouvernement actuel a eu à faire des améliorations dans le but d'alléger les difficiles conditions auxquelles sont confrontées les apprenants. Puisqu'en 2015, le Président Macky Sall a eu à inaugurer trois (3) nouveaux pavillons de 1044 lits portant à 22 les pavillons où sont logés les étudiants. 
Malgré tous ces efforts consentis, des jeunes continuent à squatter dans les couloirs et à y passer la nuit. 

http://www.enqueteplus.com/content/universit%C3%A9-cheikh-cheikh-anta-diop-de-dakar-les-chiffres-qui-font-peur

 L'autre problème c'est que dans les chambres, ils sont 8 voire 10 à s'y entasser alors que ce sont des logements sensés accueillir au maximum 4 personnes. C'est dire que le campus social est surpeuplé.
Ces difficiles conditions de logement affectent les étudiants dans leur vie quotidienne, ce qui se reflète dans leurs résultats scolaires. Des résultats, qui sont la plupart du temps, très mauvais et qui poussent beaucoup d'entre eux vers la sortie avec les échecs répétitifs dans les examens.

Pour venir à bout de cette situation il faut d'abord revoir le nombre de bacheliers orientés toutes les années à l'Université de Dakar. Ensuite, la construction de nouvelles universités à l'intérieur du pays est à prévoir. Une chose qui faciliterait la tâche à ces nombreux jeunes qui viennent étudier jusqu'à Dakar.
Les communes et mairies des localités d'où sont originaires les étudiants doivent aussi jouer pleinement leur rôle. Même si ces édiles locaux louent des appartements pour leurs étudiants ressortissants, dans des quartiers proches de l'Université. Il reste que ces appartements sont souvent insuffisants face à ce grand nombre de demandeurs.

Il y a donc un réel besoin de revoir les politiques à mener pour une amélioration des conditions de vie et de logement des étudiants de l'Université de Dakar. Des étudiants qui sont aujourd'hui estimés à près de 80 000 au total. La balles est donc dans le camp des autorités administratives et gouvernementales.

http://www.rfi.fr/afrique/20160114-senegal-debrouille-vie-etudiante-reportage

vendredi 28 juillet 2017

Marre des politiques !


Crédit photo: Dilem
           Dans quel Sénégal vivons-nous ? Qu’arrive-t-il aux sénégalais ? Ce sénégalais qui était considéré comme un être gentil de nature, un pacifiste par excellence. Toutes ces questions méritent d’être posées vu la situation dans laquelle se trouve le pays. 
Une situation où la violence sévit dans tous les sens. 

La violence au Sénégal, un phénomène qui prend de l’ampleur de jour en jour. L’arène politique semble être devenue le champ de bataille par prédilection. Nos hommes politiques sont-ils conscients de leurs actes et de la responsabilité qui leur incombe ? 
Sont-ils conscients que le peuple sénégalais a mûri ou même a bien grandi allant jusqu’à opter pour une 2e Alternance le 25 Mars 2012

Quand on a vu l’ancien président sénégalais Me Abdoulaye Wade assis sur le même fauteuil que son ex-farouche opposant Barthélémy Diaz cela devient Une image choc pour certains notamment les parents du défunt Ndiaga Diouf du nom de ce nervis tué devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.  Une affaire qui est encore fraîche dans la mémoire de bon nombre de sénégalais. C’était ce fameux 22 Décembre 2011. 
Une attaque qui aurait été commanditée par des membres du PDS, des hommes proches de Me Wade et au cours de laquelle un des nervis du nom de Ndiaga Diouf a été tué d’une balle dans le dos. Une balle qui aurait été tirée par Diaz fils, ce qui lui avait valu une peine de prison de 2 ans dont 6 mois ferme et une incarcération à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. 

Avec nos hommes politiques actuels, c’est l’histoire des anciens ennemis qui deviennent d’un seul coup de nouveaux amis. Et ce au vu et au su de leurs inconditionnels partisans. Des partisans qui sont la plupart du temps les grands perdants de ces histoires de combats où ce sont des machettes, des gourdins, des battes de Baseball, et même des pistolets qui sont brandit. C’est à se demander où va le Sénégal ? 
Le comble dans tout cela c’est que ces gens qui exercent la violence et qui sèment le trouble et le désordre, ceux-là même qui installent la peur la panique chez les populations, sont ceux-là même qui détalent en 1er comme des lapins lorsque les choses dégénèrent laissant la place à leurs fidèles partisans et sympathisants. 

 L’autre nouvelle c’est la rupture entre Pape Samba Mboup et son ancien mentor Me Wade. Viré du PDS comme un « malpropre », pour reprendre ses propos, M. Mboup promet de détruire le pape du Sopi en divulguant ses nombreux secrets. Chose qu’il a déjà commencé avec l'affaire de l’assassinat de Me Babacar Seye où il accuse Wade d’avoir remis des centaines de millions à Clédor Sene, le présumé assassin de l’ancien vice-président du Conseil Constitutionnel.
 Quand les anciens partenaires deviennent les nouveaux adversaires voilà ce que cela donne. La politique, quand tu nous tiens !