mercredi 31 mai 2017

Débat entre hommes des médias



De gauche à droite: M. Ndiaye, M. Kanouté, M. Fédior, M. Kane et M. Dieng

              Un débat riche d'idées s'est tenu ce Mercredi au CESTI, à la Case  Foyer. Ceci entre dans le cadre des nombreuses rencontres entre étudiants et officiels, hommes publics, sportifs ou hommes des médias  qu'organise l'administration. Pour cette rencontre il s'agissait d'un débat entre membres d'un même corps de métier puisque c'étaient des journalistes, des patrons de presse et des syndicalistes qui étaient les panélistes.
En effet,les invités étaient composés du modérateur, lui même journaliste, Oumar Fédior, de M. Dieng directeur de l'URAC, de Mamadou Ibra Kane du CDEPS, Ibrahima Halil Ndiaye du SYNPICS, et de M. Kanouté Directeur de la communication.

L'objet de cette rencontre portait sur: La situation de la presse Sénégal.  La presse est aujourd'hui marquée par une grande précarité dans laquelle vivent les journalistes. La plupart des groupes de presse manquent  de moyens, ce qui explique les difficiles conditions de vie des pratiquants du métier. D'où l'importance du travail  des syndicats tels le SYNPICS qui cherche à leur venir en aide surtout lorsqu'ils ont des démêlés avec la justice. 

A travers ces discussions, il est ressorti que l'Union des radios communautaires (URAC) compte 102 radios communautaires. Celles-ci se distinguent fortement des radios privées. Elles ont permis,et continuent à le faire, aux populations des zones reculées  d'avoir accès à l'information mais aussi et surtout de se faire entendre.
Cependant, leur principal problème reste l'interdiction de faire de la publicité et de la politique. M. Dieng fustige le fait que ces radios communautaires font face à d'énormes problématiques avec surtout le manque de moyens et de financement. Or ces stations radios participent fortement à la promotion des cultures locales.

Face aux nombreuses interrogations des pratiquants du métier, le Directeur de la Communication a reconnu la précarité qui existe dans le métier tout comme les énormes charges et faibles moyens dont disposent les patrons de presse. Il n'a pas manqué de souligner qu'avec le code de la presse,l'Etat prévoit de venir en aide aux médias. 
L'importance des médias et leur rôle prépondérant  dans la société ont été soulignés par le patron du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS) en la personne de M. Kane. Il n'a pas manqué de souligner le fait que les médias participent à la stabilité politique et économique du pays.

De forts moments d'échange auxquels ont assisté les invités. A travers cette rencontre, les professionnels des médis ont essayé de laver le linge sale à l'interne  en mettant sur la table tous les problèmes et maux qui gangrènent le milieu du journalisme. Même si la situation reste difficile, la formation des journalistes est indispensable.