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Image prise sur Google |
Meurtres, viols, violences aggravées, la série d'honneurs se multiplie au pays de la téranga. Le Sénégal, qui autrefois était considéré comme un havre de paix, semble perdre ce côté paisible. Aujourd'hui, la peur est le sentiment le plus partagé par les citoyens sénégalais. A qui la faute?
Difficile de le dire.
Le Mardi 14 Janvier dernier, le pays se réveillait dans la douleur. Une petite fille de 4ans venait d'être tuée de la pire des manières à Kantène, en Casamance. Une information relayée par tous les médias qui parlent d'horreur. C'est une boucherie!
Le mot n'est pas lourd, il serait même insignifiant face à la situation qui vient de se produite. En effet, la fillette a été égorgée par son bourreau qui n'a aucun mal à accomplir son acte si l'on imagine son poids face à la petite innocente qui n'avait que 4ans.
Ce cas n'est pas isolé puisqu'il y a tout juste deux (2) semaines une autre fillette de 2ans seulement avait aussi été assassinée par un "monstre" à Mbour. Ndiaya Gueye avait précisément 2ans et 4mois.
Pourtant, ces enfants ne demandaient qu'à vivre dans un environnement serein, loin des problèmes et soucis des adultes. Hélas, le destin en a décidé autrement pour elles.
Si ce n'est des enfants qui sont froidement assassinés par des adultes monstrueux, ils sont alors abusés ou exploités. Les cas d'exploitation d'enfants ne sont pas rares dans notre pays qui a toujours été vu comme un pays de bonté, de bonnes valeurs, d'humanisme et de croyants. Mais si tout ceci était vrai en nous pourquoi y aurait-il autant de méchanceté, de mauvaise fois et de cruauté envers les autres et surtout les tout-petits.
Criminalisation du viol et de la pédophilie, une avancée significative. UNICEF Sénégal salue l'engagement de l’Etat à ne tolérer aucune violence envers les enfants et les femmes. Parce que chaque enfant a le droit de grandir sans violence. @MFG_SN@SilviaDanailov@UNICEF pic.twitter.com/EPUsHyb90D
— UNICEF Sénégal (@unicefsenegal) January 14, 2020
Aujourd'hui, une introspection s'impose pour tous les Sénégalais afin de voir là où le bas blesse. Est-ce dû à la pauvreté? Est-ce le résultat de la "démission" des parents qui ont failli à leur mission première celle d'éduquer leur progéniture? Est-ce qu'on est entrain d'assister aux conséquences de la dépravation des mœurs longtemps insinuée? Est-ce les conséquences de l'abus de drogue, de cannabis ou d'alcool?
Autant de questions qui attendent des réponses. Ce qui est sûr à l'instant où nous sommes c'est qu'il faut agir et vite si l'on veut continuer à assurer un cadre de vie sûr et meilleur à tous notamment aux tout-petits.